Aujourd’hui, je souhaite aborder un thème que je garde sous le coude depuis un moment : celui de la GOUVERNANCE PARTAGÉE !
Un concept que j’entends un peu partout, dans différents milieux associatifs surtout.
Ça me passionne et ça me questionne en même temps : L’enjeu d’une gouvernance partagée c’est de répartir les pouvoirs dans un collectif, quelle que soit sa taille ! On touche donc à la complexité d’une organisation et des personnes qui la constituent !
🌈 La gouvernance partagée peut laisser préfigurer un air de paradis :
- Un alignement total entre les valeurs et la structure d’une organisation
 - Des relations apaisées et profondes entre les personnes : finies les querelles de chapelle, les CA tendus
 - Un sentiment de co-responsabilité et un sens du collectif qui fait grandir individuellement
 - Un pouvoir d’agir sur ses conditions de travail, d’engagement
 
Tour ça me fait rêver !
☠️ Et pourtant je peux pas m’empêcher de voir les pièges que ça peut entrainer ; de penser que ça puisse devenir l’enfer – enfer, qui est pavé de bonnes intentions ! 
Par exemple, j’ai déjà observé les écueils suivants : 
- Changer tout dans la forme pour ne rien changer dans le fond
 - Avoir un copier-coller du fonctionnement d’une autre structure qui ne ressemble pas aux réalités de notre organisation
 - Compenser l’absence de hiérarchie par des règles & tâches lourdes et trop contraignantes
 - Des nouveaux chef·fes informels émergent sans que soit explicité
 
💪 Je suis convaincue que ces pièges peuvent être évités ou surpassés. Notamment en pensant la question des POUVOIRS dans le collectif :
- Quels sont les changements en terme de pouvoirs ? Comment les rend-on visibles ?
 - Quels sont nos enjeux ? Où est-ce qu’on a besoin de répartir le pouvoir de décision (rémunération, temps de travail, vision, actions, animation interne) ?
 - Comment on s’assure que d’autres formes de pouvoir soient répartis (la paroles, la coordination, etc.) ?
 

Source : le Pavé, carnet de la participation