Les collectifs sont tout le temps traversés par des changements : des arrivées, des départs, des nouvelles orientations, des besoins d’adaptation… Ils sont mouvants, dynamiques. Alors pourquoi parfois, ça bloque ?
Pourquoi des changements font-ils imploser des collectifs ?
Je n’ai pas de réponse toute faite, pour des situations qui sont forcément à prendre dans leur complexité… Mais voici quelques pistes pour voir le changement sous un angle particulier :
💦 Le fond et la forme 🏺 Avant tout, il s’agit de distinguer la manière dont le changement est conduit, du changement en lui même : Par exemple, je peux être ok avec la réorganisation de mon équipe (sur le fond), mais pas sur la façon dont elle est discutée, imposée (la forme)… et vice-versa.
Ici, je vous propose de nous intéresser à la forme, soit à la manière dont le changement est conduit. 📐 Les biais cognitifs 🧠On peut ensuite prendre en considération les biais cognitifs qui peuvent être à l’oeuvre. J’évoque cette question des biais qui rendent difficiles les changements dans cet article. Je pense notamment au biais de Statu Quo, qui nous pousse à voir les risques engendrés par un changement, et à y résister (parfois à raison, cf. l’encadré en bas de la page). 🏗️ Les structures 🐜Et surtout, j’invite à regarder le changement sous l’angle des structures qu’il vient impacter. Prenons le temps de regarder ça à la loupe :
les structure d’un groupe, je les vois comme une fourmilière, avec ses galeries. 👇
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PS : Dans les organisations institutionnalisées (associations, collectivités etc.) la manière dont est conduit un changement relève souvent de projets politiques qui peuvent être questionnés. Se pencher sur les structure n’est pas suffisant en soi. Les équipes qui le subissent n’ont pas à porter la responsabilité de le traverser « sereinement », et de s’adapter. Il s’agit d’aller plus loin, d’envisager l’action collective, la lutte.